Le no-kill (de l'anglais « pas de mise à mort ») est une pratique développée par les pêcheurs sportifs américains au cours du XXe siècle. Cette pratique consiste à relâcher volontairement et systématiquement les poissons pêchés, qu'ils atteignent ou non la taille légale de capture fixée par la réglementation. Le terme « no-kill » est la transposition imagée et plus explicite de l'expression anglaise « catch and release » (littéralement « attraper et relâcher »).
Dans de nombreuses circonstances, le no-kill a des effets avérés sur les populations de poisson, et peut donc être utilisé comme un outil réglementaire de gestion des populations piscicoles. En France le nombre de « parcours no-kill » (parcours où la pratique du no-kill est obligatoire) est en hausse, sans pour autant atteindre le nombre ou le linéaire (moyen ou cumulé) des grands pays de pêche sportive.
De nombreuses études scientifiques menées en Amérique du Nord tendent à montrer que le taux de survie des poissons relâchés en pêchant aux leurres artificiels avec des hameçons simples est très satisfaisant (atteignant 97 %).
Ce taux de survie décroît quand l'utilisation d'appâts naturels est autorisée, sauf avec des hameçons circle, généralement utilisés pour les grands poissons marins.
Afin d'éviter de blesser inutilement le poisson, les pratiquants du no-kill écrasent les ardillons des hameçons et privilégient les hameçons simples par rapport aux hameçons doubles ou triples. De plus, afin d'accroitre ses chances de survie, le poisson est manipulé avec précautions et capturé le plus rapidement possible afin qu'il ne soit pas trop épuisé lors de sa remise à l'eau. Il est ainsi courant de ne pas sortir le poisson de l'eau et d'utiliser une épuisette.
« Un poisson de sport a trop de valeur pour n'être pêché qu'une seule fois »
« Le poisson que vous remettez à l'eau est un cadeau que vous faites à un autre pêcheur, tout comme il s'agit peut-être d'un cadeau qu'un autre pêcheur vous a fait »
Source : Wikipédia.
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