A la découverte de nos canaux et rivières…

C'est pas sorcier ... Les canaux.

 

Les canaux contribuent tout comme les rivières à notre plaisir qu’est la pêche…

Alors, quoi de plus sympathique qu’une vidéo de l’émission  "C’est pas sorcier"  de France 3 pour en savoir un peu plus sur les canaux, a quoi ils servent mais aussi pour en apprendre un  peu plus sur le travail des bateliers et sur le fonctionnement des écluses et ascenseurs...

 
 
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L’Ancien canal Pommeroeul –  Antoing. (Blaton – Harchies – Pommeroeul).

 
 
En partant de Blaton  en direction de Harchies et Pommeroeul, subsiste encore une partie de l’ancien canal…
Remplacé aujourd’hui par le canal Nimy – Blaton – Peronnes, le canal Pommeroeul – Antoing est le plus ancien du parc naturel des plaines de l’Escaut.
Il a vécu ses heures de gloire au XIX  siècle et jusqu’au lendemain de la guerre 1939 – 1945, en assurent la liaison entre le canal Mons – Condé, aujourd’hui hors service, et l’Escaut.
Il épargnait ainsi aux bateliers des droits de péage à la frontière Française.
Il cesse son activité en 1964 lors de l’ouverture du canal grand gabarit Nimy – Blaton – Péronnes.
Entre Harchies et Pommeroeul, sa présence se fait plus discrète, camouflée par la végétation. Une partie a été remblayée en 1960 et l’autre se perd dans les marais d’ Harchies.
Le coron Lagache.
 
 
 
 

L'écluse N°5 au caron Lagache.
 

 
L' écluse N°5 qui abrite la péniche "Benthe" qui a coulé en 2009.
 
Vue sur le canal.
 
 
Ancienne écluse transformée en cascade.
 
 
Ancienne écluse et ruine de l'ancienne machine a feux.
 
Une péniche dans l'écluse de Harchies.
 
Le pont levis de l'écluse de Harchies.
 
L' ancienne écluse de Harchies.
 
 
Le canal se perd dans la végétation.
 
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 Le canal historique du centre.

 
 
Entre 1811 et 1871, onze projets ont été réalisés mais sont resté sans suite.
 
En 1871, la construction du canal est décidée par le gouvernement, mais la construction est ajournée par crainte du préjudice porté aux intérêts du chemin de fer.
 
Finalement, c’est en 1879 que tombe la décision de joindre la Sambre à l’Escaut.
 
C‘est en 1882 que  débute le creusement du canal et l’ascenseur n°1  fut quant à lui construit en 1884, il est inauguré en 1888 par le roi Léopold II.
 
En 1909, la construction des trois autres ascenseurs débute et il reste encore cinq km de canal à creuser.
 
En 1914 alors que les travaux et le montage des ascenseurs sont presque terminés,  la guerre éclate. C’est l’occupant qui terminera les travaux.
 
En aout 1917, le canal sera ouvert à la navigation.
 
De son point de départ à La Louvière jusqu’à son extrémité à Mons, la distance est de plus ou moins 20km avec une dénivellation de plus de 90 mètres.
 
Le premier tronçon d’une distance de 7km qui traverse La Louvière, Houdeng-Gougnies, Houdeng- Aimeries, Strépy-Braquegnies, Maurage et Thieu est à pente rapide et est composée de 4 ascenseurs.
 
Le deuxième tronçon d’une distance de 13km entre Thieu et Mons a une pente plus douce et est composée de 12 écluses.
 
  

 
 
La porte de garde au point de départ du canal.
 
 
Une péniche entrant dans le sas aval de l'ascenseur N°1.
  
L'ascenseur N°1 lors de travaux de restauration.
 
Baquet de Charleroi conçu par J-B Vifquain.
 
La cantine des Italiens.
 

Syphon et régulateur de bief.
 
 
 
 
Le pont Capitte et maison du pontier.
 
Le pont rouge à Houdeng-Goegnies.
 
Le pont de 100 metres.
 
Le pont de 100 m... Les deux pilastres supportaient la ligne de chemin de fer démontée en 1965 après l'arrêt définitif du charbonnage.
 
Houdeng Aimeries, son église et le pont tournant sur le canal.
 
 
 
 
Le pont du Croquet.
Ce pont était muni de portes de gardes.
 
 

 
L'aval de l' ascensceur N°2
 
Le bief entre les ascenseurs N°2 et 3.
 
L' amont de l' ascenseur N°3.
 
Vue aval de l' ascenseur.
 
La salle des machines de l' ascenseur N°3.
 
Le pont tournant de Strépy-Bracquegnies.
 
Le pont levis de Bracquegnies.
  
Le pont Vicinal de Strépy, ce pont permettait le passage du tramway.
Il à été détruit lors de la grève de 1961 et n'a jamais été reconstruit.
 
Le pont levis de Thieu.
 
Maison du pontier à Thieu.
 
Une ancienne porte de garde.
 
A gauche, l'ancien canal et en contre bas a droite, vue sur le nouveau canal du centre.
 
Vue du bief de Thieu et amont de l'ascenseur N°4.
 
Nous arrivons en amont de l'ascenseur N°4 avec cette superbe vue sur la salle des machines, la darse, le nouveau canal et l' écluse qui relie l' ancien canal avec le nouveau...
Jusqu'en 1990, les bateliers poursuivaient leur route en franchissant deux anciennes écluses en très mauvais état suite aux affaissements miniers.
 
 
Vue intérieure d' un bac de l' ascenseur.
 
Vue de profil avec les bacs presqu'a mis hauteur.
 
Vue aval sur l'ascenseur.
 
 
 
C'est ici que prend fin la première partie de ce magnique canal...
Avant de poursuivre notre route vers les vestiges de ce qu'il reste de la deuxième partie, je vous propose d'en connaitre plus sur le fonctionnement des ascenseurs.
 

 
Vue intérieur d'une salle des machines.
 
Une porte...
 
 
 
Sur la gauche de la darse se trouve le port de plaisance...
C'est a partir de l' écluse N°1 que nous allons poursuivre notre balade sur ce qui subsiste de la deuxième partie du canal qui est définitivement fermé à la navigation depuis 1990.
 
 
Voici l' écluse N°1 avec en arrière plan, le port et l' ascenseur du nouveau canal du centre.
 
Vue aval de l' écluse et le bief.
 
Nous arrivons à l' écluse de Ville sur Haine.
 
Vue amont.
 
Vue intérieure de l' écluse N°2 à Ville sur Haine.
 

 
Vue de l' aval.
 
Le dernier bief encore visible.
 
Le pont levis de Ville sur Haine.
 
C' est ici, à travers champs, que se tremine la visite du canal qui est encore visible.
 
Vue du canal a Obourg.
 
 
 
Pour plus d'informations sur le canal, je vous invite à visiter le lien suivant...
 
Voici un très beau livre sur ce canal édité par le MET en 1996.
 
 
 
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Le canal de Mons à Condé (le canal disparu).
 
C’est le 10 octobre 1807 que commencent les travaux de terrassement de ce canal entre Mons et Saint Ghislain.
L’adjudication pour les travaux entre Saint Ghislain et Condé sera accordée le 17 juin 1808.
 
Si les deux première phases du chantier se déroule sans problème, la 3ieme phase qui concerne les ouvrages d’art comme, les ponts levis et les écluses, sera postposée ou annulée suite à des conflits entre l’entrepreneur  Augustin HONNOREZ et l’ingénieur en chef PIOU en 1808-1809.
 
C’est le 29 septembre 1810 que l’entreprise de ses travaux fut adjugée à l’entrepreneur de Boussu François TOUBEAU. Celui-ci accumule les retards à tel point que l’entreprise fut résiliée le 04 décembre 1811 et c’est à nouveau Augustin HONNOREZ qui est associé à son frère Florent qui sont désigné adjudicataire des travaux restant à exécuter le 27 avril 1812.
 
En 1814, le canal est toujours en chantier mais il ne reste que quelques travaux de parachèvement à faire côté Belge. Côté Français par contre, les travaux ne sont pas encore commencés.
 
La partie Belge du canal sera officiellement inaugurée et livrée à la navigation le 27 novembre 1814.
C’est seulement le 19 octobre 1818, onze ans après le début des travaux, que le canal de Mons à Condé sera enfin ouvert à la navigation sur toute sa longueur.
 
Le canal avait une longueur de 26585 mètres dont 20185 en Belgique et 6400 en France.
Sa largeur était de 10 mètres au fond et de 18 mètres à la surface, pour une profondeur de 2 mètres.
 
Les écluses étaient au nombre de cinq en Belgique et deux en France.
 
Le projet aura couté environ 3 millions de francs de l’époque.
 
C’est le 14 juillet 1965 que fût prise la décision d’établir l’autoroute E42-E19 entre Jemappes et Saint- Ghislain.
 
Le 20 juin 1967, paraissait l’avis à la batellerie suivant : « Par suite des travaux à l’autoroute de Wallonie, l’ancienne section Mons-Pommeroeul sera définitivement fermée à Pommeroeul à partir du 15 juillet 1967 par un barrage ». Ce n’est pourtant que le 23 février 1968 que la navigation a été définitivement interrompue sur ce tronçon.
 
En 1969, les travaux de remblaiement du canal commençaient à Jemeppes.
Le bassin de Anglais à Mons.

L' écluse du Pont Canal à Mons.
 
Le canal à Jemappes.
 
L'écluse.
 
Le pont levis de Quaregnon.
 
Saint-Ghislain le canal et les usines.
 
La passerelle et le pont levis.
 
Le dévidoir de Saint-Ghislain.
 
Près des verreries.
 
Le home pour enfants de bateliers.
 
Le home qui est toujours visible le long de l'autoroute.
 
Le port de Condé en France.
 
Voici un très beau livre réalisé par le cercle d'histoire et d'archéologie de Saint-Ghislain que je recommande aux amateurs...
 
 
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 A BIENTOT... 

 
 
 
 
 
 
La suite est en construction!!!...
 
 
 
 


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


 
 
 
 
 
 
 
 














































 
 
 


 


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